Le travail dans le grand domaine du cannabis

Les travailleuses et les travailleurs du grand domaine du cannabis au Canada

Au Canada, la légalisation du cannabis vient d’entraîner l’apparition d’un nouveau grand domaine économique réglementé qui, si l’on réussit à en syndiquer les salarié(e)s sans tarder, donnera sûrement à diverses villes et régions du pays une activité économique, des emplois à bonne rémunération et des perspectives de carrière très intéressantes leur manquant cruellement à l’heure actuelle ou s’avérant éventuellement indispensables pour celles-ci.

Aux quatre coins du pays, les salarié(e)s du grand domaine du cannabis travaillent dans des professions et métiers très variés. En effet, par exemple, on y trouve des cultivatrices et des cultivateurs, des techniciennes et des techniciens en pharmacie ou de laboratoire, des opératrices et des opérateurs d’extracteur à huile de cannabis, des commis-vendeuses et des commis-vendeurs en commerce de détail ainsi que des commis au service à la clientèle. Ils sont donc présents dans tous les milieux de travail de ce grand domaine, à savoir les établissements de culture ou de transformation de la plante, les magasins à cannabis thérapeutique, les laboratoires, les cafés-restaurants, les boulangeries et les commerces où l’on en vend des produits de culture hydroponique.

À l’intention de celles et ceux que la possibilité de travailler dans un magasin à cannabis thérapeutique intéresserait, les TUAC Canada proposent un cours intitulé Cannabis Dispensary Specialist (« formation de la ou du spécialiste de magasin à cannabis thérapeutique »), dans lequel on apprend ce que les lois fédérales, les lois provinciales et les règlements municipaux exigent en la matière, quelles sont les caractéristiques de la plante dans une perspective scientifique, quels sont les effets du cannabis pour l’organisme, ce qu’il faut savoir en fait de choix et d’usage des produits du cannabis et ce que toute personne travaillant dans ce milieu devrait comprendre et être en mesure de faire. Pour en savoir plus long sur ce cours (qui, pour l’instant du moins, n’est offert qu’en anglais), il suffit de se rendre au site Web du webCampusPLUS.

Quand on décide de travailler dans le grand domaine du cannabis, pourquoi fait-on ce choix?

Au Canada, selon plusieurs des salarié(e)s qui travaillent dans le grand domaine d’activité économique du cannabis, on peut contribuer à faire changer les choses d’une manière constructive dans la vie des gens en général, surtout dans celle des personnes qui font usage de la drogue à des fins thérapeutiques, en mettant sur le marché légal des produits du cannabis dont la consommation soit exempte de dangers.

Aux yeux d’autres travailleuses et travailleurs, ce sont les hauts salaires et les perspectives de carrière intéressantes qui rendent les emplois du grand domaine du cannabis attrayants, surtout dans les milieux de travail de celui-ci dont le personnel est syndiqué.

Il y a aussi des salarié(e)s qui, à titre de raisons principales de leur présence dans le grand domaine du cannabis, approuvent l’usage de la marijuana à des fins récréatives et éprouvent un grand enthousiasme à l’idée de travailler dans un nouveau secteur dont le développement et l’essor vont toujours croissant à un rythme accéléré.

Le cannabis étant désormais légal, les TUAC ont fait le serment de veiller non seulement à ce que ces nouveaux secteurs d’activité soient prospères, mais à ce que sa main-d’œuvre connaisse le succès, présente une véritable diversité et soit bien qualifiée, et ce, aux quatre coins du pays. En étant défendus et soutenus par les TUAC Canada, les travailleuses et les travailleurs du grand domaine du cannabis seront en mesure d’obtenir par voie de négociations une amélioration de leur rémunération et de leurs avantages sociaux, ce qui est toujours bénéfique pour le développement économique du pays. Également, dans tous les secteurs ayant trait au cannabis, les salarié(e)s syndiqués bénéficient de la protection que, sous diverses formes, leur offre la convention collective, d’un nombre accru de jours de congé rémunéré et de journées de congé de maladie payé, d’une prime d’heures supplémentaires et d’une formation en matière de santé et de sécurité au travail.

Pour en apprendre plus long sur ce qu’on gagne à adhérer aux TUAC Canada et pour savoir comment il s’agit de s’y prendre dans ce but, il suffit de cliquer ici.

Les consommatrices et les consommateurs de cannabis et les gens du grand domaine du cannabis qui voyagent en dehors du Canada

Selon le gouvernement du Canada, il est illégal d’amener du cannabis avec soi en sortant du territoire canadien. Si, en cherchant à se rendre dans un autre pays, on est en possession de la moindre quantité de cannabis, on risque de s’exposer à des accusations au criminel. Il en est ainsi dans le cas de tous les pays vers lesquels on puisse envisager de se diriger, et ce, que le cannabis y soit légal ou non.

Dans la plupart des pays, le cannabis est illégal. Donc, si l’on tente de voyager en dehors du Canada avec la moindre quantité de cannabis sur soi, on risque de se mettre en cas de subir de lourdes sanctions pénales tant chez soi qu’à l’étranger. De plus, si l’on s’est déjà fait prendre à consommer du cannabis ou une autre substance illicite selon ses lois, il se peut qu’on se voie interdire de séjour dans le pays où l’on compte se rendre.

Quant aux Canadiennes et Canadiens qui ont l’intention de se rendre aux États-Unis pour une raison ayant trait au grand domaine d’activité économique du cannabis, il est possible que les autorités de ce pays refusent de les laisser y entrer.

Il est du devoir de toute personne qui part en voyage de se renseigner sur les lois du pays qu’elle a l’intention de visiter en général et, en particulier, sur ce que celles-ci prévoient relativement à l’usage et à la possession du cannabis. Pour en savoir plus long sur tous les points de cet ordre, il suffira de cliquer ici.


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